Dona Francisca : " Tout ce que j’apprenais de lui me le faisait aimer chaque jours d’avantage. J’étais sûre qu’il m’aimait. Toutefois il se faisait un scrupule de m’avouer sa passion. Je résolus donc à lui parler la première et de s’obliger de se déclarer. Souvent, j’amenais une conversation détournée, afin d’amener de bien loin le mot amour et quand venait le moment de prononcer le mot magique, je manquais de courage et je n’osais. Enfin, un soir, nous dansions dans le jardin, et lui, debout, adossé contre un arbre nous regardait. En tournant devant lui. Une fleur qui était dans mes cheveux tomba à ses pieds. D’abord il fit semblant de ne pas s’en apercevoir, mais il laissa tomber son mouchoir négligemment sur la fleur, puis il se baissa pour le ramasser et il ramassa la fleur en même temps. "