Francine : 'Bon écoutez ! On peut pas dire que je suis venue en thérapie parce que j’étais en dépression profonde, hein ? Claudette tantôt, elle disait : « Si toi t’es déprimée, moi je suis au bord du suicide. » (elle ricane) Je veux dire que je suis ici parce que, à un moment donné, ben, y’a trois mois, à peu près, j’ai réalisé qu’effectivement y’étais peut-être temps que j’envisage le paradoxe de ma vie, vous savez ? Ben, j’aime ma job au journal, j’ai des projets, j’ai des amis, j’ai une vie sociale assez intéressante, c’est un peu comme si mon seul problème dans la vie c’est d’être « grasse », mais j’veux dire… à un moment donné, ça m’a comme sauté aux yeux.. ben. Ce que je comprends, c’est que mon problème de poids a pas grand-chose à voir avec ma volonté. J’veux dire, comment ça se fait que je réussis dans tout, pis ce que je désire le plus au monde, être mince, j’y arrive pas ? C’est à peu près ça que je vous avais dit la première fois, hein ?'