Paolino : "Vous m’insultez ! Je suis un homme honnête, moi ! Je suis un homme de conscience, moi ! Je suis un homme qui peut arriver à se trouver, bien sûr –sans le vouloir – dans une situation désespérée. Mais ce n’est pas vrai, pas vrai que je voudrais me servir des femmes des autres. Parce que s’il en était ainsi, je ne vous aurais pas dit ce que je viens de vous dire, qu’un mari ne devrait jamais négliger sa femme. Et j’ajoute maintenant qu’un mari qui néglige sa femme commet, selon moi, un crime ! Et pas rien qu’un ! Plusieurs crimes ! Parce que non seulement il oblige sa femme à manquer à ses devoirs en envers elle-même, envers son honnêteté, mais parce qu’il peut aussi obliger un homme, un autre homme, à être malheureux toute sa vie. Eh oui !"